Assurance invalidité – Déduction fiscale

Une assurance invalidité permet à une personne, qui n’est plus en mesure de travailler en raison de problèmes de santé, de malgré tout percevoir un revenu pour faire face à ses besoins quotidiens.

Ce type d’assurance – Permanent Health Insurance – bénéficie d’un régime fiscal de faveur, sous la forme d’une déduction du revenu taxable, à la condition que le programme ait été approuvé par le Revenu (Administration fiscale).

Le montant maximal qu’il est possible de déduire ne peut pas dépasser 10% du revenu imposable.

L’avantage est particulièrement marqué lorsque le contribuable est imposé à la tranche marginale de 40%.

La déduction n’est en revanche pas étendu aux contributions sociales (USC et PRSI).

Illustration :

Un contribuable perçoit une rémunération de 40.000 € par an. Il souscrit une assurance invalidité et paye mensuellement une somme de 200 €.

Sa base taxable à l’impôt sur le revenu sera de 40.000 – 200 x 12 mois = 37.600 €.

La totalité de la prime est déductible en raison du respect du plafond de 10%.

Le contribuable étant imposé au taux de 40%, l’économie fiscale annuelle est égale à 200 x 12 mois x 40% = 960 €.

Les sommes perçues à l’occasion de la rupture du contrat de travail

Les dispositions qui suivent concernent aussi bien les indemnités pour licenciement économique, que les sommes versées lors d’un départ à la retraite.

D’un point de vue fiscal, elles s’inscrivent dans l’une des trois catégories suivantes :

1. Toujours exonérées

Les indemnités qui correspondent au minimum légal sont toujours exonérées.

2. Toujours taxables

Les sommes versées en vertue de l’exécution du contrat de travail (salaire de base, primes, bonus, indemnités compensatrices de congés payés, …) sont toujours taxables.

3. Possibilité d’exonération totale ou partielle

Les indemnités susceptibles de bénéficier d’une exonération totale ou partielle incluent notamment les sommes versées par l’employeur en dehors de toute obligation légale (ex-gratia), les avantages procurés au salarié lorsque l’employeur le dispense de restituer un véhicule de société, ou encore de rembourser un prêt que la société lui a accordé.

Les textes fiscaux prévoient trois alternatives quant à la détermination du montant exonéré, le salarié pouvant opter pour la solution qui lui est la plus avantageuse. Le montant qui excède la valeur ainsi obtenue est soumis à l’impôt sur le revenu.

– L’exonération de base est égale à 10.160 €, plus 765€ par année complète d’ancienneté.

– Lexonération de base peut, sous certaines conditions, être majorée d’un montant de 10.000 €. Il faut notamment que le salarié n’ait pas déjà bénéficié d’une exonération, autre que l’exonération de base, pour une indemnité perçues au cours des 10 dernières années.

– La troisième option, Standard Capital Superannuation Benefit, est particulièrement intéressante pour les salariés avec une ancienneté importante. La valeur exonérée est donnée par la formule :

[(A X B) / 15] – C

A : rémunération moyenne perçues au cours de 36 mois qui précèdent la rupture

B : ancienneté (décomptée en années pleines)

C : valeur actuelle de la pension que le salarié est susceptible de percevoir en exonération d’impôt, en vertue d’un régime de retraite spécifique agréé par le Revenue (équivalent de l’Administration fiscale). Nota : le salarié a la possibilité de renoncer au versement futur de cette pension s’il souhaite augmenter la base exonérée.

Il est important de noter enfin, que le montant total susceptible de bénéficier de l’exonération, et ce quelque soit le mode de calcul retenu, ne peut excéder un plafond de 200.000€. Ce seuil s’apprécie en considérant toutes les indemnités perçues par le salarié sa vie durant.

Dispositif Cycle to Work

Afin d’encourager l’usage du vélo pour se rendre sur le lieu de travail, les textes fiscaux ont introduit un dispositif incitatif connu sous le nom de Cycle to Work, qui concerne les vélos neufs, et peut se renouveler tous les 5 ans. Il s’appliquer sous deux formes.

1. L’employeur a la possibilité d’offrir un vélo à ses salariés, qui, en l’absence de règles particulières, serait taxable à l’impôt sur le revenu et soumis aux contributions sociales.

Le dispositif Cycle to Work, prévoit une exonération lorsque la valeur du vélo et des équipements de sécurité est inférieure à 1.000 € ; le surplus éventuel reste par contre taxable.

2. L’employeur a également la possibilité de traiter l’acquisition du vélo comme un salary sacrifice.

Un salarié et son employeur peuvent en effet convenir qu’une partie du salaire ne sera pas versé en espèces, mais sous tout autre forme. Cette possibilité est inscrite dans les textes fiscaux sous le qualificatif de salary sacrifice, en ce sens que le salarié sacrifie une partie de son salaire en espèces pour bénéficier d’un autre type d’avantage. Généralement, la rémunération en question reste taxable en totalité.

En revanche, lorque le salary sacrifice s’inscrit dans le cadre du dispositif Cycle to Work, il n’est pas taxable, dès lors que la valeur de l’achat ne dépasse pas un montant de 1.000 €.

Exemple :

Un salarié perçoit une rémunération mensuelle de 2.500 €, soumise à l’impôt sur le revenu et aux contributions sociales, en totalité.

Dans le cadre du dispositif Cycle to Work, l’employeur prend en charge l’acquisition d’un vélo pour un montant de 800 € et paye directement le vendeur. Il déduit ensuite cette somme de la rémunération brute du salarié.

Pour le mois considéré, la rémunération sera réduite de la valeur du vélo et sera donc taxable à hauteur de 1.700 €; les 800 € étant exonérés.

Nota : le remboursement par la salarié peut être étalé sur une période de 12 mois.